La nouvelle unité de recherche PHIM (Plant Health Institute de Montpellier) a été créé le 1er janvier 2021 en regroupant trois unités de recherche.
Trois unités de recherche implantées à Montpellier se sont associées pour former l’UMR PHIM (Plant Health Institute of Montpellier) : les unités mixtes de recherche BGPI (Biologie et Génétique des Interactions Plante-Parasite) et IPME (Interactions Plantes Microorganismes Environnement) - impliquant des chercheurs de l’IRD - ainsi que l’unité propre de recherche Bioagresseurs (Bioagresseurs : analyse et contrôle des risques). BGPI et IPME étaient d’ailleurs considérées comme des unités de recherche « jumelles » par les précédentes évaluations AERES/HCERES.
De nombreuses publications conjointes témoignent des liens scientifiques forts entre BGPI et IPME d’une part, et entre Bioagresseurs et BGPI d’autre part. Un « tropisme sud » partagé a également motivé la décision cette fusion. Là encore, les publications ne trompent pas puisque pour la période 2014-2019, 60 % de la production d’IPME, 67 % de Bioag et 37 % de BGPI sont des co-publications avec des partenaires du Sud.
PHIM est composée de 120 permanents qui travailleront à terme dans un bâtiment commun, tout en bénéficiant dès à présent d’infrastructures qui ont fait leurs preuves. L’unité mobilise des compétences en bactériologie, entomologie, mycologie, virologie, épidémiologie, génétique des populations, phytopathologie, biologie moléculaire et bio-informatique.
« C’est ainsi qu’une masse critique de scientifiques sera réunie pour répondre à des questions complexes autour d’un thème central qu’est la durabilité de la santé des plantes dans les cultures méditerranéennes et subtropicales », expose Jean-Benoît Morel, directeur de la nouvelle unité. PHIM souhaite développer de nouvelles actions de recherche interdisciplinaires, à plusieurs échelles, sur les maladies fongiques, bactériennes et virales ainsi que sur les ravageurs des plantes.
Pour ce faire, quatre départements ont été définis :