C’est officiel, le projet de projet KIM (Key Initiative MUSE) sur le thème Risques Infectieux et Vecteurs (RIVE) débute ses activités ce jour, vendredi 17 juillet 2020. le projet a été validé par le Board de Muse le 13 juillet dernier.
Cette Kim se focalise sur les risques infectieux et les vecteurs. Dans le cadre du
changement climatique, nous assistons à des modifications majeures des pratiques
agricoles couplées à une augmentation des échanges. En résulte une augmentation de l’aire de diffusion des arthropodes qui sont potentiellement vecteurs d’agents pathogènes vers les hommes, les animaux et les plantes (exemple de l’émergence de la dingue à Montpellier). Le but de la Kim Rive : anticiper, prévoir, gérer et contrôler les futures épidémies.
Le contrôle de ces vecteurs n’est pas encore assez efficace, alors même que les exigences sociétales pour leur contrôle augmentent. Le but de la Kim Rive est de se saisir de ces enjeux en réunissant les nombreuses compétences présentes à Montpellier sur ce thème (concerne environ 600 personnes). 3 cercles sont concernés : un premier cercle qui concerne Vectopôle Sud et les UMRs de la thématique, un deuxième cercle réunissant les partenaires économiques et institutionnels de la région et un troisième cercle réunissant les autres partenaires nationaux et internationaux.
Les six objectifs de la Kim Rive sont :
1. Faire de Montpellier un centre d’excellence sur ce thème
2. Apporter des solutions durables avec une vision One Health / EcoHealth
3. Stimuler l’émergence de projets et renforcer la structuration des équipes
4. Attirer à Montpellier les meilleurs chercheurs du domaine
5. Labelliser les activités pour donner des moyens à la communauté
6. Mobiliser les acteurs socio-économiques du domaine
L’intérêt de cette Kim pour la communauté Agro est de pouvoir participer à une initiative transversale et de partager des expériences, notamment en termes de surveillance et de contrôle, de stérilisation des insectes, de solutions alternatives à l’usage des pesticides et insecticides ou encore de liens entre vecteurs et biodiversité. Les actions en recherche, formation, innovation et structuration imaginées : création d’un think thank, organisation d’ateliers, de formations (y compris à destination d’enseignants du secondaire), construction de liens forts avec des partenaires privés, valorisation et promotion des résultats de la recherche…