2 décembre 2019
La première édition de la « Journée du niébé, AÏZAN », se tiendra le 4 décembre à Cotonou, à l’initiative du projet ICOWPEA (L’innovation participative pour le développement de produits à base de niébé au Bénin, https://niebe-icowpea.cirad.fr/) qui est soutenu par Agropolis fondation et par les fondations Cariplo et Daniel & Nina Carasso.
Au centre de cet événement, les artisanes transformatrices de niébé de Cotonou et les travaux de recherche conduits en partenariat par le Cirad, l’Université d’Abomey Calavi (UAC), l’IRD et le LARES. Seront présentés au public et aux autorités les activités réalisées sur la structuration et la professionnalisation des artisanes, l’optimisation des procédés de transformation, l’amélioration de la qualité nutritionnelle des produits à base de niébé et sur leur adaptation aux attentes des consommateurs béninois.
Les chercheurs collaborent et expérimentent les scénarios de changement possibles avec un groupe constitué d’une quarantaine d’artisanes et de 3 PME. Les enquêtes effectuées dans le cadre du projet ICOWPEA ont permis d’estimer à 2692 le nombre d’artisanes qui approvisionnent les consommateurs en ata (beignet) et abobo (ragout) qui sont deux des principales préparations à base de niébé commercialisées à Cotonou.
Grâce à un soutien ponctuel d’Agropolis fondation, Madame Rita Ventura Présidente de « l’Associação Nacional das Baianas de Acarajé » (ABAM) ainsi que le professeur Alcides Caldas de l’Université Fédérale de Bahia (UFBA) participeront à la journée du niébé. L’ABAM compte près de 4 500 artisanes produisant l’Acarajé, un produit emblématique de l’alimentation de rue de la ville de Salvador de Baia qui est classé au patrimoine culturel immatériel du brésil depuis 2005. Ce produit, hérité du Golfe du Bénin est également réalisé à base de niébé.
Les invités brésiliens participeront par la suite à des réunions et ateliers d’échanges d’expériences avec les artisanes et chercheurs partenaires du projet ICOWPEA.
L’ambition de cet événement est d’identifier les axes de collaboration possibles et de favoriser la co-construction d’un nouveau projet de recherche participative associant dès sa conception, les chercheurs et les organisations d’artisanes brésiliennes et béninoises.
